
Édouard Philippe, le premier ministre d’Emmanuel Macron et Muriel Pénicaud, la ministre du Travail ont donné les cinq ordonnances qui vont servir de base à la réforme totale du Code du travail.
Un État de Droit social
Le premier ministre a déclaré que « La France est un État de Droit social et elle le restera. » Édouard Philippe a choisi son angle d’attaque avant d’engager la discussion concernant cette réforme en profondeur. Il a ensuite ajouté que suite à « des décennies de chômage de masse », notre mode de fonctionnement ne permettait pas de lutter efficacement contre le chômage en favorisant le développement des entreprises et de leurs besoins en masse salarial.
C’est pour cette raison que le gouvernement souhaite proposer « un ensemble de mesures cohérentes, équilibrées et ambitieuses, pour une transformation d’une ampleur inégalée », par l’intermédiaire de sa ministre du Travail nous a rapporté Jerome Rubinstein.
Les évolutions
On verra donc un renforcement de la négociation collective, une nouvelle organisation du dialogue social, jugé très favorable au patronat ou encore prévisibilité et sécurisation des relations au travail qui devrait aider les TPE et PME.