
Ce n’est pas une grande surpris, mais le système mis à en place par le gouvernement en début d’année de bonus-malus augmente considérablement les recettes et baisse les dépenses.
Un appauvrissement du parc ?
En fonction depuis le premier janvier 2017 avec un mode de calcul tout neuf servant à remplir les caisses de la France au lieu de pousser les automobilistes à acheter des automobiles propres, le système de bonus-malus 2017 n’est pas efficace dans ce sens.
D’après Les Échos « le nombre de véhicules assujettis a bondi de 50 % au premier trimestre, à 114 384 unités. En tout, près de 16 % des voitures neuves vendues en France sont entrées dans le dispositif, contre 10,8 % un an plus tôt ».
Une tendance solide
L’État devrait récupérer pas loin de 350 millions, ce qui représente une augmentation de 35% des recettes si on compare cela à 2016.
Si la Commission change les taux d’émissions de C02, les recettes pourraient encore augmenter, ce qui génère des craintes sur le marché automobile.
Les constructeurs sont aussi menacés, du moins pour ceux qui ne réduiront pas assez le taux global d’émissions C02. Cela perturbe aussi les vendeurs de pièces autos qui servent principalement aux véhicules d’occasion, comme par exemple pour effectuer le remplacement de la courroie de distribution.
Ce système de bonus-malus a vu le jour en 2008 et après 9 années se rapproche de son point d’équilibre.
On voit d’ailleurs que le nombre de prime diminue avec le temps, ce qui tendrait à prouver que l’aide a été efficace et a remplacé un parc ancien et polluant. Cette prime de 6 600€ pour une voiture électrique, par contre aucune aide pour un véhicule hybride. La ministre de l’écologie en charge du projet avait avait envisagée de réduire progressivement les aides en prenant en compte l’évolution des ventes des voitures. Le bruit courait que la date prévue était 2020 pour l’arrêt des aides, mais rien n’a encore été fixé.